La vidéo surveillance subaquatique
Comment imaginer qu’en 2018, les pêcheurs amateurs nord-américains bénéficient de caméras sous-marines leur permettant de voir les poissons qu’ils essayent d’attraper et que dans le même temps, les surveillants des piscines publiques françaises soient « nus » pour détecter les noyades au fond d’un bassin ?
Les solutions technologiques se développent très vite, notamment dans le secteur du sport et des loisirs. Cette démocratisation de l’accès à ces outils numériques ne semble pourtant pas encore profiter à la surveillance des baignades de manière très large. C’est notre ambition.
Le test que nous avons effectué à Poitiers cherche donc à savoir comment augmenter les capacités humaines des surveillants de baignade pour les accompagner à être toujours plus performants dans leurs missions.
Nous avons souhaité travailler davantage sur l’homme (le surveillant) que sur l’équipement (piscine). La solution que nous envisageons se rapproche d’un « dopage technologique » assumé car non dangereux pour l’utilisateur et permettant d’assurer une meilleure sécurité du public.
Arnaud SAUROIS